Come Back est né.
Encore une fois, je m’appuie sur l’image de l’enfantement pour pouvoir expliquer mon vécu de création.
Après un accouchement où le bébé passe de l’invisible au visible, l’essence est palpable puisqu’à nue. Et maintenant, il est appelé à grandir, à évoluer.
Come-Back est un spectacle exigent qui demande à celle qui le joue d’être présente dans les moindres sensations, d’accueillir l’instant présent même s’il vient confronter l’écriture… En bref, de la disponibilité et de la liberté! Il demande aussi à celui qui le regarde, la même disponibilité.*
C’est curieux, car du thème – vaste – de la solitude dont je suis partie, j’arrive au thème – non moins vaste – de la liberté.
Comme si la liberté est à la fois la condition et la résultante de la solitude. Comme si solitude et déconditionnement était intrinsèquement lié.
Et pour un triptyque qui souhaite parler de 3 pans de vie, cela en est un beau point d’orgue…
Au plaisir de partager le triptyque dans sa totalité avec vous!
Shunyo
* « Chacun est mis en question et chacun a « son rôle à jouer » pour que la représentation réponde à sa vocation la plus profonde, car cela exige de celui qui reçoit l’oeuvre la même disponibilité que celui qui la donne. Un courant libre de tout parasite doit circuler entre eux. (…) Lui aussi est une création en cours assailli de tous les mouvement intérieurs qui le dépassent et qui déterminent ce qu’il est en train d’advenir. » Didier Mouturat, Tout les matins l’énigme…
